Franck se moque du dernier Yelle

Entre l’overdose des boites à rythme et sa voix nasillarde, il en faut du courage pour arriver au bout de cet album. Si certaines chanteuses cite en référence Kate Bush, Joni Mitchell, ou Diana Ross, ici la seule vraie référence c’est Dorothée. J’ai l’impression de retourner 25 ans en arrière, à l’époque ou pour faire de l’electro on n’avait que de l’orgue Bontempi et les sons midi.

Elle chanterait « la valise » ou « monsieur l’ordinateur » ça ne serait pas pire. Et qu’on ne me parle pas des textes qu’il faudrait lire au 30e degré. Sur « Dire qu’on va mourir » on atteint le comble de la chanson pour ado. Waouh, impressionnante sa réflexion sur la vie et la mort. Sauf que son public n’est pas celui de Lorie et n’a plus 12 ans.

Nul doute que sur scène elle saura faire danser son public, mais vraiment ça ne vaut pas Safari Disco Club, son précédent album (déjà dans le genre très régressif).