Placebo – Without You I’m Nothing

Tout a commencé un soir d’automne 1998 alors que je regardais Nulle Part Ailleurs sur Canal +.

Pour la partie musicale de l’emission ils avaient invité Placebo qui sortaient là leur 2ème album.

Mené par Brian Molko, chanteur à la personnalité forte et au look androgyne, le groupe qui était encore un trio, présentait leur single « Pure Morning » si je me souviens bien.

Je crois que c’est ma plus grande révélation musicale ! Du haut de mes 18 ans, je n’étais pas ce qu’on pouvait appelé un adolescent affirmé. Plutôt mal dans ma peau et à la recherche de ma propre identité j’avais été subjugué par le charisme de Molko et Olsdal et tout ce que dégageait le groupe au travers des chansons !

Au delà de l’image de Placebo, l’urgence des mélodies, la rage adolescente ou le spleen post-coïtale se dégageant des morceaux me touchait profondément.

Je n’aurai la chance de les voir en concert que près de 2 ans plus tard, le 13 août 2000 à la route du rock de Saint Malo.

Depuis je les ai vu 17 fois en concert.

Même si la rage des débuts, l’image subversive et provocante ne sont plus vraiment là, l’importance qu’apporte Molko à ses textes ou à la recherche des mélodies, continue à me faire vibrer.

Leurs prestations Live manquent parfois, pour ne pas dire souvent, d’âme ! Ils ne savent pas varier leurs setlists et préfèrent souvent se mettre en mode automatique ce qui est super agaçant. Mais la magie continue à opérer et grâce à cela j’y trouve toujours mon compte et ne décroche pas.

Leur dernier album en date Loud Like Love est pour moi leur meilleur depuis Sleeping With Ghosts.

Mais le meilleur selon moi est et restera Without You I’m Nothing. L’album de mes 18 ans, l’album de ma quête d’identité et d’acceptation de mes désirs !

Stéven