Collection d’Arnell Andrea au Badaboum

Vendredi 8 mars nous étions au concert de Collection d’Arnell Andrea au Badaboum.

Franck nous fait partager sa passion pour ce groupe si insolite et talentueux.

“Douce veillée électrique à la Mare au Diable”

Nous avons tous.tes un jour, ou peut-être une nuit, rencontré lors de nos découvertes musicales un artiste, un album, un groupe qui nous a fait soudainement penser : “Mais c’est ma musique ! Ce sont mes notes ! Ce sont les mélodies qui m’accompagnaient sans le savoir chaque jour et qui d’un coup prennent sons et vie !” C’est ce qui m’était arrivé un jour, ou sûrement une nuit, avec Collection d’Arnell-Andréa, lorsque l’on m’avait fait écouter par hasard le titre “Defeaning Breath” Et depuis cette rencontre-clé pour ma vie musicale, il ne s’est passé que très peu de jours durant lesquels je n’ai pas écouté leurs titres délicieusement ensorcelants. C’est une si belle histoire d’harmonieuse amitié mélancolique

Je n’aurais donc raté pour rien au monde le rendez-vous donné par CDAA vendredi soir au Badaboum, superbe salle intimiste propre aux retrouvailles rue des Taillandiers, où je savais qu’un tendre et sombre sabbat électrique se tiendrait. Et les retrouvailles ensorcelantes et ensorcelées ont bien eu lieu, le groupe si rare égrenant les toutes nouvelles pépites que sont “The Colour of your Mind” (oh, le violoncelle de Xavier !!!), “A Chapel of Rest”, “A Blackbird in a Dark World” et surtout “Realm of Memories” (Mais que ce titre est sombrement beau, une perle pure qui palpite à mes oreilles chaque jour !) issues de leur dernier coffre à bijoux, l’album “A Forest inside”, hautement recommandé. Le noir sextuor souriant et si généreux a su également nous offrir à nouveau des titres de nos moments passés comme “Les cendre-lisières”, “Before I die” (même si, oui Chloé, on ne meurt qu’une fois : nous sommes prêts à l’écouter plus de deux fois lors de vos concerts…) et bien entendu “Spirit of the dead” (merci).

Ce concert fut magique comme votre musique, car pendant toute sa durée, les liens musicaux et amicaux se sont de nouveau tissés entre la scène et la salle, heureuse de vous retrouver et de vous le dire, et de vous voir complices, fusionnels et souriants. Nous fumes captivés, tout simplement. Et même s’il se fait un peu gronder par le maître d’école aux claviers au fond de la scène au final, le groupe quitte encore trop tôt la scène avec l’élégante délicatesse qui le caractérise à tous les niveaux. Et nous, toujours fidèles au rendez-vous nocturne, attendons déjà la prochaine escapade musicale dans la si belle forêt automnale de Collection d’Arnell-Andréa.

“L’automne reviendra, amicalement chaque fois renouvelé. A vite.”