Erasure Live

Erasure live in London

Erasure par Stéven:

Mon histoire personnelle avec Erasure n’est pas si ancienne que ça. Comme beaucoup je connaissais quelques classiques tels que « Oh l’amour » ou « A little respect » mais sinon mes connaissances n’étaient que trop limitées. Fan de Depeche Mode et Yazoo j’avais découvert Erasure en m’intéressant à Vince Clark bien entendu. Le clip de leur reprise de « Take A Chance On Me » d’ABBA avait fini de me convaincre de m’intéresser davantage à eux. J’adorais la flamboyance d’Andy Bell et au vu des quelques vidéos Live que j’avais pu regarder, je n’avais qu’une seule envie c’était de les voir en concert. Malheureusement si on met de côté leur passage récent en ouverture de Robbie Williams, leur dernier concert en France remonte, si je ne m’abuse, à 1989… Donc le choix s’orientera sur Londres ! C’est avec mes 6 consœurs PiGs que nous avons rejoint la perfide albion. Quel bon choix que de voir Erasure dans la folle ambiance londonienne ! En effet, dès l’arrivée dans la salle, même si le concert n’était pas encore commencé, l’ambiance était déjà là. Joyeuse, amicale, décalée ! Personnellement je rentrerai vite dans l’ambiance avec Bright Light Bright Light. J’avoue j’aurais bien aimé qu’il me joue du saxophone en privé ! Le public a gentiment applaudit mais en dehors des premiers rangs, c’était tout de même assez timide ! L’ambiance est à nouveau monté d’un cran quelques minutes avant l’entrée en scène d’Erasure, au moment où Tainted Love de Soft Cell a commencé à retentir en fond sonore ! Le public s’est mis à chanter en chœur ! C’était parfait !

Et puis les voilà…Andy à cheval sur une chaise, deux choristes dans un style très burlesque et Vince Clarke surélevé derrière ses claviers. « Oh l’amour » direct pour commencer ! Le public danse et chante…ils connaissent parfaitement toutes les paroles et ce sera comme cela pendant près d’1 heure 45. Les titres s’enchaînent. Les tubes devrait on dire ? Même si en France tout cela peut sembler obscure, ici en Angleterre on peut vraiment parler de tubes ! Andy Bell plaisante avec son public, raconte quelques anecdotes et nous gratifie de superbes déhanchés et chorégraphies à son image ! Je ne boude pas mon plaisir et mes amis non plus ! Il faut dire que cette ambiance est simplement galvanisante ! C’est difficile de retenir tous les titres mais quel plaisir d’entendre en Live « A Little Respect », « Sometimes », « Phantom Bride », « Chains Of Love » et cette excellente reprise du titre « Atomic » de Blondie ! À la fin j’en voulais encore et je pense que la prochaine tournée il faudra à nouveau compter sur moi. Erasure is Good For You !

 

 

 

 

 

 

Erasure par Yoann:

« Oh l’amour », « A little respect », qui ne connait pas ces deux morceaux cultes des 80s qui font la « joie » des karaokés et des mariages mais qui ont toujours ce petit « je ne sais quoi » très attachant ! Qui aurait pu penser que Depeche Mode y serait mêlé de loin ou de prés ? Pour faire un bref rappel historique, Erasure est un groupe « new wave disco synth pop » né en 1985, composé de Vince Clark aux claviers (membre fondateur de Depeche Mode et de Yazoo), et d’Andy Bell au chant. Si en France, on ne connaît guère que 2-3 singles du groupe, le duo officie toujours en Angleterre, a sorti plus de 15 albums et affiche toujours complet lors de ses concerts ! Une délégation Popingays se devait d’aller voir à Londres ce qu’il s’y passait ! Le 23 février, nous étions 6 à nous rendre à l’Hammersmith Apollo pour l’étape Londonienne de leur World Be Gone Tour !

à notre arrivée la salle n’est pas encore pleine mais on peut déjà sentir une énergie, une attente palpable. En première partie, l’electro pop de Bright Light Bright Light tente de chauffer le public mis à part l’enthousiasme de Stéven, la sauce ne prend pas parmi le groupe… Erasure arrive enfin, j’ai les larmes aux yeux midinette que je suis et ça commence par le gros tube, « Oh l’Amour » ! 23 titres dont une reprise, « Atomic » de Blondie, un rappel et une ambiance folle et sincère. Ouvertement gay, ouvertement diva, Andy Bell donne tout sur scène, joue avec le public en ondulant son corps, enlève le haut pour laisser voir un torse rempli de tatouages (il s’avérera que c’était un collant !). Le public n’arrête pas de chanter et c’est loin d’être désagréable, on sent véritablement une familiarité avec le groupe. Vince Clark geek hyper sérieux dans ses claviers, se laisse aller à des petits déhanchés, et ses nappes synthétiques qui sont la trame de tous les morceaux sont toujours hyper efficaces. On se dit que les groupes synth/electro pop tels Chvrches ont dû s’en inspirer… De Londres à Berlin en passant par New York, Copenhague, Mexico plus de 80 dates en tout pour cette tournée 2018 ! A plus de 50 ans, Andy Bell et Vince Clark continuent de nous faire danser ! Morceaux favoris : Who needs love like that, Drama, Sacred, World Be Gone, Blue Savannah et plus encore !