At last, at last, at last !
Vingt ans après le décès prématuré de Chris Acland, auquel Lush ne survivra pas, le groupe phare du label 4AD renaît avec quatre titres de la plus jolie pop, éthérée et poétique, qui lui a valu de marquer les années 90 avec des groupes comme Ride, Slowdive et bien sûr, Cocteau Twins, pour inspirer une nouvelle génération de musiciens tels que The Pains of Being Pure at Heart ou Tamaryn.
Dans la veine de Lovelife, « Out of Control« , sorti en début d’année, laissait présager le meilleur. Des murs de guitares saturées, gonflées de reverb, une mélodie simple, et puis la voix, la voix enchanteresse, quoiqu’un peu plus grave, signe que les années ont passé, de Miki Berenyi. Comme une invitation à se perdre dans un rêve, un rêve où tout est plus beau et plus léger. Les nostalgiques de « Ladykillers » et « Single girl » resteront quand même un peu sur leur faim, car point de guitare endiablée, mais seront rassasiés par quelques « tu-tu-tu-tu » et « pa-da-pa-pa » entraînants avec « Burnham Beeches« , envolées de cuivres en prime. Pas de doute, Lush est bien revenu et on a hâte de les revoir jouer le 4 juin prochain à Nîmes, au festival This is not a love song ainsi qu’à La Route du Rock de St Malo le dimanche 14 août.
Label : 4AD