Emilie Simon est une artiste qui a toujours divisé le public. Ses minauderies, sa petite voix, soit ça agace, soit ça séduit. Comme l’indique le titre de son nouvel album « Mue » , elle a évolué. On s’en était déjà rendu compte vocalement avec l’album « Big Machine », mais ce sont surtout les textes et le style qui s’éloignent de ce que j’aimais chez elle. « Franky Knight », une BOF pleurnicharde semblait déjà nous montrer quelle route elle souhaitait prendre.
Amis disquaires, vous pouvez déplacer Emilie Simon du rayon « musiques électroniques » à « variété française ». Elle nous l’a prouvé hier lors d’un show case acoustique, sans l’électronique, il ne reste rien de bien plaisant dans sa musique. Certes, son chant s’est affirmé, mais si c’est pour nous servir des « OhOhOhhhhh » et des « AhAAAAhAaaah » sans arrêt, c’est vraiment pénible. Donc il m’est impossible de pouvoir vous parler de son dernier album tant l’écoute fut ennuyeuse. Et je n’ai eu ni l’envie, ni le courage de m’y pencher plus sérieusement.
Au revoir, Emilie.